Ce matin le réveil est plutôt difficile. Les rayons du soleil transforment les toiles de tentes en véritables fours. C'est alors la tournée générale de crème solaire.
Le rituel de la tartine commence et une grosse dispute se déroule entre Robert et Fred du a la trop grande participation du téléphone de Fred à la vie du groupe.
Ce Vendredi est la grosse journée de la semaine attendu par tout le monde. Notamment par Cyril pour qui cette randonnée est très importante. Tout le monde grimpe sur son destrier et met les gaz jusqu'à la Vanoise.
Midi, dernier préparatif pour la montée. Première étape de l'ascension, un dénivelé de 200 mètre (une heure de marche annoncée sur la pancarte, montée en 40 minutes).
L'ensemble de l'équipe est déjà bien fatigué, les mollets tirent beaucoup et les sacs lourdement chargés n'arrangent rien, surtout le sac inutile de Yann, remplis de casseroles dont l'utilité est… très limité. Nous repartons de plus belle. Les muscles commencent à être bien chaud et nous avons trouvé notre rythme. Le sentier que nous empruntons dans la deuxième partie de l'ascension est bien plus facile que le premier (route a gravier sur 700 mètres ).

Mais nous prenons bientôt les sentiers rouges (difficulté élevé) en direction du col de la vanoise. Trois heures de marche nous attendent encore. La piste devient de plus en plus dur mais la vue, elle, est de plus en plus belle. Très vite, nous en arrivons à faire de l'escalade.
L'équipe arrive devant un bloc de neige qui recouvre la piste. Il y a beaucoup d'hésitation pour continuer et finalement Yann décide d'abandonner du à de mauvaises chaussures de randonnée.

Les quatre autres (Robert, Mathieu, Cyril et Yves) continuent emportant avec eux moins de matériel pour faciliter leur ascension. 200 mètres plus haut Robert et Yves arrêtent également.
Cyril et Mathieu continuent avec juste un appareil photo car la batterie du caméscope est vide et la batterie de remplacement est avec Yann. 700 mètres plus haut (environ 40 minutes plus tard), ils arrivent très proche du sommet mais ne peuvent se permettre de continuer car le reste de l'équipe les attend. Les photos sont, pour leur part, magnifiques et Cyril va même tomber nez a nez (séparé de 4 mètres environ) avec une marmotte. Malheureusement cette dernière sera effrayée et n'apparaîtra donc pas sur les photos.
La descente fut très mouvementée mais rapide (temps divisé par trois). Une fois en bas, nous prenons cinq minutes de repos avant de repartir en direction d'Annecy.
Deux heures plus tard, nous arrivons a Annecy et ce soir là (le dernier), nous mangeons des pizzas pour faire plaisir a tout le monde au moins une fois. Tout est plus cher a Annecy, résultat :
-Pizzas > 60 euros
-Camping > 30 euros
Un des plaisirs du soir est de ne pas faire la vaisselle.
Tout le monde s'endort rapidement, épuisé par les événements de la journée et la tête remplie de paysages somptueux.

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